J.M.G. Le Clezio




par Fredrik Westerlund
par J.M. Maulpoix
par Calounet







 le langage est dangereux quand il se suffit à lui-même. Aimer ce qu'on écrit, ou s'aimer soi-même, c'est un peu se détruire.

"je ne cherche pas un paradis, mais une terre"

"devenir soi-même petit, si petit qu'on est à l'ombre d'une herbe et d'une fleur, et vivre au soleil, dans la poussière, sous le vent dans une seule journée longue comme une saison"

En ne fuyant pas l'infini que chacun porte en soi

"En arrachant tout ce qui existe au présent qui s'enfuit, en le dénommant à jamais."

« Cet âge où l'on quitte l'enfance et où l'on se mesure au monde est l'un des moments les plus extraordinaires de la vie.
Le second, c'est quand on a des enfants soi-même. Après, tout le reste, ce sont des souvenirs. »


« C'est en faisant semblant d'être écrivain qu'on le devient vraiment. »

Le mouvement est facile à affoler. L'équilibre est facile à détruire.

Ecrire, c'est surtout essayer de survivre.

Les principes, les systèmes sont des armes pour lutter contre la vie.

La méchanceté des humains est ordinaire, ce n'est pas pour autant qu'elle est négligeable.

Par le langage, l'homme s'est fait le plus solitaire des êtres du monde, puisqu'il s'est exclu du silence.

On ne se suicide pas parce que la vie est absurde, ou parce qu'on est abandonné. Ces raisons-là viennent après.

Ce qui me tue, dans l'écriture, c'est qu'elle est trop courte. Quand la phrase s'achève, que de choses sont restées au-dehors !



 


Dernière mise à jour : Printemps 2005
Vincent G. Chapin

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